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Vrai-Faux sur les addictions
Bien-être

Vrai-Faux sur les addictions

Quand on parle d’addiction, on pense souvent à l’alcool, à la drogue ou au tabac. Pourtant, les addictions peuvent prendre bien d’autres formes : jeux vidéo, sucre, travail, réseaux sociaux, médicaments, sport ou achats compulsifs… Dans notre société, elles sont omniprésentes, mais souvent mal comprises. Entre culpabilisation, stigmatisation et fausses croyances, il est temps de faire le point sur ce que sont réellement les addictions — et surtout, sur ce qu’elles ne sont pas.

Dans cet article, on démêle le vrai du faux à travers 10 affirmations fréquentes, avec l’appui de données scientifiques et d’une approche bienveillante. Car mieux comprendre, c’est déjà mieux accompagner — ou mieux s’accompagner soi-même.


⚖️ 1. “On choisit d’être addict.” → Faux

L’addiction n’est pas un choix, c’est un trouble complexe. Elle résulte d’un enchaînement biologique, psychologique et environnemental, où le libre arbitre est peu à peu altéré.

Lorsqu’un comportement ou une substance stimule le circuit de la récompense (dopamine), il peut créer une spirale qui court-circuite le système de régulation du cerveau. Avec le temps, le besoin devient obsessionnel, et la personne perd le contrôle.

👉 Ce n’est donc pas une question de volonté ou de faiblesse.


🧬 2. “On peut être addict à autre chose qu’à une drogue.” → Vrai

Tout à fait ! Il existe deux grandes familles d’addictions :

  • Les addictions avec substances : alcool, tabac, cannabis, cocaïne, médicaments…

  • Les addictions sans substance (ou “comportementales”) : jeux d’argent, jeux vidéo, nourriture, sexe, sport, écrans, etc.

Toutes ces addictions activent le même circuit cérébral : celui du plaisir immédiat et de la récompense, avec une tolérance qui s’installe progressivement (il en faut toujours plus pour ressentir le même effet).


🧃 3. “Le sucre est aussi addictif que la drogue.” → En partie vrai

Des études chez l’animal ont montré que le sucre active intensément le circuit de la récompense, au point d’être préféré à la cocaïne dans certaines expériences.

Chez l’humain, l’addiction au sucre n’est pas officiellement reconnue comme une pathologie à part entière, mais elle présente des signes très proches :

  • Besoin irrépressible

  • Perte de contrôle

  • Consommation malgré des effets négatifs

  • Sentiment de soulagement ou de compensation

🍫 Cela explique pourquoi certains aliments (sucrés, gras, transformés) peuvent provoquer un comportement compulsif, difficile à contrôler.


🚬 4. “Une addiction, c’est forcément grave ou visible.” → Faux

Beaucoup d’addictions sont silencieuses, invisibles ou banalisées, notamment dans les premiers temps.

Certaines personnes “fonctionnent” très bien au travail ou dans leur vie sociale, tout en étant en grande souffrance intérieure. C’est notamment le cas :

  • Des addictions au travail (workaholisme)

  • De l’alcoolisme mondain

  • De l’addiction aux médicaments (anxiolytiques, somnifères)

🎭 Le déni, le camouflage ou la honte empêchent souvent de demander de l’aide à temps.


⛓️ 5. “Il faut toucher le fond pour s’en sortir.” → Faux

C’est une idée reçue dangereuse. Plus on intervient tôt, plus la prise en charge est efficace.

Attendre une “chute” spectaculaire retarde le soin et empêche la prévention. Un mal-être, un usage qui devient envahissant ou une souffrance psychologique sont déjà des signaux d’alerte valables pour consulter.

🧩 L’addiction est un signal : celui d’un déséquilibre qu’il faut comprendre, pas ignorer.


🧪 6. “Les médicaments peuvent aider à sortir de l’addiction.” → Vrai

Oui, certains traitements médicamenteux peuvent être utiles, en complément d’un accompagnement psychologique :

  • Patchs ou substituts nicotiniques pour le tabac

  • Méthadone ou Subutex pour les opiacés

  • Nalméfène ou baclofène pour l’alcool

💊 Mais ces traitements ne remplacent jamais le suivi global, incluant un soutien psychologique, une prise en charge des émotions et parfois un accompagnement social.


🧍‍♀️ 7. “On peut s’en sortir seul si on a de la volonté.” → Rarement vrai

Certains y parviennent seuls, mais pour la majorité, l’addiction implique un engrenage trop puissant pour être brisé sans aide.

Il ne s’agit pas de manque de volonté, mais de reprogrammation neurologique et de blessures psychiques souvent profondes (trauma, anxiété, vide affectif…).

👥 C’est pourquoi les groupes de parole, les psychothérapies, les coachings spécialisés ou les aides sociales sont si précieux.


🧠 8. “Les personnes addictes sont malades, pas coupables.” → Vrai

Une addiction n’est pas un crime, c’est une maladie chronique qui doit être reconnue comme telle par la société. Elle mêle :

  • Vulnérabilité génétique

  • Expériences de vie

  • Environnement familial ou social

  • Troubles de l’humeur ou anxiété

L’approche la plus efficace repose sur la compassion, l’écoute et la déstigmatisation.


📱 9. “On ne peut pas devenir accro à son téléphone.” → Faux

Les addictions aux écrans, aux réseaux sociaux ou au smartphone sont de plus en plus reconnues, notamment chez les adolescents.

Elles se manifestent par :

  • Une perte de contrôle du temps passé

  • Une difficulté à s’en passer

  • Des répercussions sur le sommeil, les relations ou la concentration

📵 Les technologies sont conçues pour retenir notre attention (scroll infini, likes, notifications) et peuvent générer une dépendance comportementale, même sans substance.


💪 10. “On peut guérir d’une addiction.” → Vrai… avec des nuances

Oui, il est possible de vivre sans dépendance, de reprendre le contrôle de sa vie et de retrouver un bien-être durable.

Mais attention : dans de nombreux cas, l’addiction est une maladie chronique, qui peut revenir par phases. On parle souvent de “rémission stable”, plutôt que de guérison définitive.

Ce qui fait la différence ?

  • Un suivi régulier, même après l’arrêt

  • Une reconstruction globale (émotionnelle, sociale, corporelle)

  • Le développement de nouveaux repères et de nouvelles sources de plaisir saines


Mieux comprendre pour mieux accompagner

L’addiction n’est ni une faiblesse, ni un caprice, ni un manque de volonté. C’est une pathologie complexe, multiforme, mais traitable, à condition d’être prise au sérieux.

👉 En déconstruisant les idées reçues, on ouvre la voie à plus de compassion, de prévention et d’accompagnement.

Que ce soit pour toi ou pour un proche, parler d’addiction, c’est déjà commencer à la soigner.


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Vrai-Faux Addiction

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