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Vrai-Faux sur l’endométriose : démêler les idées reçues sur une maladie encore trop méconnue
Bien-être

Vrai-Faux sur l’endométriose : démêler les idées reçues sur une maladie encore trop méconnue

L’endométriose touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Pourtant, cette maladie gynécologique reste encore mal connue, mal diagnostiquée, et parfois minimisée. Elle suscite de nombreuses interrogations, mais aussi des idées fausses qui freinent la reconnaissance et la prise en charge des femmes concernées. Douleurs pendant les règles, infertilité, traitements hormonaux, influence de l’alimentation ou du stress... Que croire, que remettre en question ? À travers ce vrai-faux complet, faisons le point sur l’endométriose pour mieux comprendre cette maladie et améliorer la vie des femmes qui en souffrent.

1. L’endométriose, c’est juste des règles douloureuses

→ Faux

Les règles douloureuses ne sont pas toujours liées à l’endométriose, et toutes les femmes atteintes d’endométriose ne ressentent pas de douleurs menstruelles.

L’endométriose, c’est la présence de tissu endométrial (semblable à celui de la muqueuse utérine) en dehors de l’utérus : ovaires, trompes, vessie, intestins… Ces tissus réagissent aux hormones, ce qui peut provoquer des inflammations, des adhérences, et des douleurs chroniques.

Les douleurs peuvent survenir pendant les règles, les rapports sexuels, la digestion ou même en dehors de toute période menstruelle.

C’est donc une maladie complexe et systémique, bien plus qu’un "mal de ventre".


2. L’endométriose est toujours visible à l’échographie

→ Faux

L’endométriose ne se voit pas toujours à l’échographie ou même à l’IRM. Les lésions peuvent être microscopiques, profondes ou mal localisées, ce qui rend le diagnostic difficile.

C’est pourquoi il faut souvent une combinaison d’examens : IRM pelvienne, échographie spécialisée, parfois coelioscopie (chirurgie exploratoire) pour établir un diagnostic précis.


3. L’endométriose peut provoquer de l’infertilité

→ Vrai, mais pas systématiquement

On estime qu’environ 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose rencontrent des difficultés à concevoir. Cela dépend de l’atteinte, de la localisation des lésions et de l’intensité de l’inflammation.

Mais certaines femmes atteintes tombent enceintes naturellement, sans traitement particulier. D'autres peuvent avoir besoin d’une assistance médicale à la procréation, voire d’une opération.


4. Tomber enceinte guérit l’endométriose

→ Faux

C’est une idée très répandue, mais elle est fausse. Si la grossesse peut soulager temporairement les symptômes, en raison des modifications hormonales, elle ne guérit pas la maladie.

Après l’accouchement, les douleurs et les lésions peuvent réapparaître. L’endométriose est une maladie chronique, qui peut évoluer par poussées.


5. Il faut attendre plusieurs années pour être diagnostiquée

→ Vrai, malheureusement

En France, le délai moyen de diagnostic est encore de 7 ans, et cela peut être encore plus long selon les régions ou les médecins consultés.

Pourquoi ? Parce que les douleurs sont souvent banalisées, considérées comme "normales", ou attribuées à d’autres troubles (SOPK, syndrome de l’intestin irritable, stress...).

La méconnaissance de la maladie par certains professionnels de santé contribue aussi à ce retard.


6. Il n’existe aucun traitement pour l’endométriose

→ Faux

Il n’existe pas de traitement curatif, mais plusieurs approches peuvent soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie :

  • Traitements hormonaux (pilule continue, stérilet hormonal, etc.)

  • Antalgiques adaptés

  • Chirurgie dans les cas complexes

  • Suivi pluridisciplinaire : gynécologue, kinésithérapeute, ostéopathe, diététicien, psychologue...

Chaque cas est unique, le traitement doit être personnalisé selon les symptômes, le projet de grossesse, et le vécu de la patiente.


7. L’alimentation peut jouer un rôle dans la gestion des symptômes

→ Vrai

Si l’alimentation ne soigne pas l’endométriose, elle peut aider à réduire les inflammations et les douleurs. Certaines femmes ressentent un vrai mieux-être en adaptant leur assiette.

Les conseils fréquemment donnés (à adapter à chaque profil) :

  • Réduire les aliments pro-inflammatoires : produits ultra-transformés, sucres raffinés, excès de lactose ou de gluten

  • Privilégier les aliments riches en oméga-3 : poisson gras, graines de lin, noix

  • Augmenter la consommation de fruits, légumes, fibres et antioxydants

  • Boire suffisamment d’eau, limiter l’alcool et la caféine

Une alimentation anti-inflammatoire, accompagnée d’une bonne hygiène de vie, peut être un vrai soutien.


8. Le stress aggrave l’endométriose

→ Vrai

Le stress chronique augmente la production de cortisol, déséquilibre le système hormonal et peut amplifier la perception de la douleur.

Il n’est pas la cause de l’endométriose, mais il peut accentuer les crises. C’est pourquoi des techniques comme :

  • la méditation

  • la respiration profonde

  • le yoga doux

  • la thérapie
    sont recommandées en complément du traitement médical.


9. L’endométriose s’arrête à la ménopause

→ Vrai et faux

Chez certaines femmes, les symptômes régressent ou disparaissent à la ménopause, en raison de la baisse d’œstrogènes. Mais chez d’autres, la douleur persiste, en particulier si des lésions profondes sont toujours présentes.

Certaines femmes ménopausées peuvent également développer une forme d’endométriose dite "exogène" ou sous traitement hormonal substitutif.


10. On peut vivre normalement avec une endométriose

→ Vrai, mais cela dépend de la prise en charge

Avec un diagnostic précoce, un suivi adapté, et une approche globale (médicale, émotionnelle, nutritionnelle), de nombreuses femmes réussissent à reprendre une vie active, sereine et équilibrée.

Mais cela suppose :

  • d’être entendue et prise au sérieux

  • d’avoir accès à des professionnels compétents

  • de pouvoir adapter son quotidien selon les besoins

Il est donc essentiel de briser les tabous autour de la maladie et de mieux informer les femmes et les médecins.


 

L’endométriose est une maladie réelle, complexe et encore trop souvent incomprise. En déconstruisant les idées reçues, on permet une meilleure reconnaissance, un diagnostic plus rapide, et une prise en charge plus humaine.

Chez Croq’Kilos, nous croyons que le bien-être passe aussi par une meilleure écoute du corps, une alimentation adaptée, et une prise en compte des besoins spécifiques de chaque femme.

Vous souffrez de douleurs chroniques inexpliquées ? Ne laissez personne minimiser votre ressenti. Parlez-en. Renseignez-vous. Et surtout : faites-vous accompagner.

Endométriose Vrai-Faux

4.8/5
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