Olivia Charlet, micronutritionniste, nutrithérapeute et naturopathe, auteure du livre Je débute mon jeûne intermittent, a dévoilé la méthode la plus efficace à nos confrères de Top Santé.
Vendues en moyenne 10 euros le kilo, les cerises voient leurs prix enfler cette année. Outre l’inflation, d’autres paramètres viennent gonfler leurs coûts. Explications.
Amateurs de fruits et légumes, vous l’avez sans doute remarqué : le prix des cerises est excessivement élevé cette année. S’il ne s’agit pas du fruit le moins cher en temps normal, cet été, le prix affiché bat tous les records. En moyenne, le prix au kilo de la barquette de cerises dépasse les 10 euros, alors qu’il avoisinait les 7-8 euros l’année dernière. Selon les supermarchés et commerçants, il peut atteindre les 20 euros le kilo. Mais pourquoi sont-elles aussi chères ?
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Une météo capricieuse
Sans surprise, la météo est grandement responsable de cette envolée des prix. En effet, le mois de mai très humide que nous avons vécu n’a pas favorisé leur croissance, la cerise étant plus exposée au risque d’éclatement qui la rend alors invendable. Les départements du Sud-Est et du Rhône, des zones où elle est pourtant produite massivement, ont par ailleurs été particulièrement touchés par de violents orages ce printemps. “Les cerises sont des fruits très fragiles et beaucoup ont été abîmés”, explique Alexandra Lacoste, présidente de l’AOP Cerises de France, à la rédaction d’Actu.fr.
Un contexte économique tendu
En plus de la météo, la récolte des cerises a été sabotée par la présence d’insectes ravageurs, comme les punaises diaboliques ou les mouches drosophiles. Des nuisibles qui ont fait chuter leur production et ont ainsi fait exploser leur coût, se faisant plus rares cette année. Au mois de mai, le prix de la cerise a ainsi pris 10% sur un an, une hausse qui “s’inscrit dans un contexte de déficit d’offre sur le marché”, comme le précise le service statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste). Un contexte qui vient s’ajouter à celui d’inflation dans lequel les marges opérées par les revendeurs, notamment les marchés, ainsi que le coût de la main-d’œuvre sont particulièrement élevés. “Pour les cerises, 70% du coût de production vient du prix de la main-d’œuvre. Comme le temps de cueillette et de tri est plus important à cause de la météo capricieuse, le kilo-heure est plus important aussi”, note Bruno Darnaud, président de la Gouvernance économique des fruits et légumes (GEFeL) auprès du Parisien.
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