La santé oculaire est un aspect crucial de votre bien-être général, mais souvent négligé jusqu'à ce que des problèmes deviennent apparents. Aller régulièrement chez l'ophtalmologue peut non seulement aider à détecter et à traiter les troubles de la vue à un stade précoce, mais aussi identifier des signes avant-coureurs de maladies plus graves qui peuvent affecter vos yeux. Cet article explore la fréquence recommandée des visites chez l'ophtalmologue et les facteurs qui peuvent influencer ce calendrier.
On les appelle les “mamans amandes”. Il s’agit d’un principe éducatif qui met l’accent sur la surveillance de l’alimentation des enfants. Une obsession pour la nourriture et l’apparence qui peut être très nocive pour leur santé mentale.
Parents éléphants, hélicoptères, tigres, il existe plusieurs termes pour décrire ces différentes approches parentales. Parmi elles, on retrouve les “mamans amandes”, un terme qui a été évoqué par le média Newsweek après la polémique d’un épisode de The Real Housewives of Beverly Hills où l’on voit Yolanda Hadid, la mère des tops models Gigi et Bella Hadid, proposer à sa fille de “manger deux, trois amandes et bien les mâcher” lorsque l’adolescente âgée de 18 ans dit à sa mère se sentir faible après n’avoir mangé qu’une amande dans la journée.
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Qui sont les mamans amandes ?
Pour le Docteur Karla Lester, un parent amande est une personne “coincée dans la culture du régime”. Elle explique en effet que “le phénomène de la maman amande est enraciné dans la phobie de la graisse et les préjugés intériorisés. Elle projette ses propres peurs sur ses enfants et, ce faisant, leur enseigne qu’elle ne les accepte pas à moins qu’ils n’aient un poids inatteignable”. Ce principe éducatif, qui met l’accent sur l’obsession sur l’alimentation, le poids et globalement l'apparence physique, peut ainsi favoriser les troubles alimentaires chez les jeunes enfants et impacter leur confiance en eux ainsi que leur santé mentale.
C’est d’ailleurs l’objet du témoignage d’une jeune femme relayée par le média Auféminin. Élevée par une maman amande, elle raconte que sa “mère classait les aliments en deux catégories : sains et malsains. Les chips, le chocolat, les bonbons, les aliments frits ou tout ce qui était préparé dans un restaurant étaient considérés comme mauvais. Ceux-ci devaient être évités autant que possible”. Elle ajoute que sa mère “était obsédée par le fait et de boire beaucoup d’eau chaque fois qu’elle mangeait des aliments salés pour réduire les ballonnements”.
Comment ne pas projeter ses propres peurs sur ses enfants ?
Loin d’encourager le body positivisme, c’est avec des discours “sur la nécessité pour les femmes de rester minces et jeunes et de ne pas se laisser aller, surtout après le mariage et les enfants", qu’elle a grandi. Sans surprise, ces phrases résonnent toujours en elle, alors qu’elle est maintenant maman à son tour. “Il n’est pas de ma responsabilité de corriger ses croyances qui sont alimentées par la culture des régimes et la phobie des graisses. Voici comme je fixe des limites et vais de l’avant en tant que mère qui mange régulièrement et comme j’enseigne à mes enfants à aimer leur corps”, explique-t-elle.
Attachée à ne pas reproduire le même schéma nocif inculqué par sa mère, la jeune maman n’interdit pas les sucreries et autres aliments jugés “mauvais” à ses enfants. Elle estime que ces derniers “comprennent qu’il n’y a pas de mal à manger de temps en temps des aliments transformés parce qu’ils sont agréables”. Elle parle également avec eux de l’importance d’aimer leurs propres corps et de manger avec plaisir. “Je remplis mon assiette de légumes, non pas parce que je suis censée le faire, mais parce que j’en aime le goût. Et je partage ces décisions conscientes avec mes enfants”, partage-t-elle.
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