Olivia Charlet, micronutritionniste, nutrithérapeute et naturopathe, auteure du livre Je débute mon jeûne intermittent, a dévoilé la méthode la plus efficace à nos confrères de Top Santé.
Alors que l’inflation continue de faire grimper les prix des produits du quotidien, le cabinet d’études de marché IRI s’est penché sur le chariot type des consommateurs. Pour Le Monde, il a étudié la progression de la hausse des prix des produits les plus consommés.
L’année 2022 n’a pas été tendre avec le pouvoir d’achat des Français qui ont bien été obligés de payer plus cher les produits du quotidien, notamment l’alimentaire. Mais à quel point l’inflation a-t-elle impacté le panier de courses moyen ? C’est ce qu’a tenté de savoir le cabinet d’études de marché IRI pour Le Monde qui révèle au passage qu’en décembre 2022, l’inflation a dépassé les 12% et que c’est au rayon alimentaire qu’elle est la plus importante. Pour ce faire, le prix d’une sélection de produits du quotidien a été observée chaque mois, laquelle comprend des marques nationales, de distributeurs et de premiers prix.
Le prix du chariot type a augmenté de 15,3% en 2022
Le panéliste liste les produits ayant subi la plus grande hausse de prix. Sans surprise, celui de l’huile de tournesol figure en haut du classement, avec une augmentation de 114%. Il est suivi de celui de la boîte de thon de marque nationale (+35%) puis des chips à l’ancienne et du riz basmati de marque de distributeur (+31%). Enfin, le sucre en poudre premier prix a également subi une hausse tarifaire (+28%). Les produits laitiers sont eux aussi largement impactés par cette inflation (+20% pour le beurre, les yaourts et l’emmental). En moyenne, si le prix du chariot type des Français dépassait légèrement la centaine d’euros en 2021, il prend en 2022 une augmentation de 15,3%.
D’après les prévisions du cabinet d’experts, pour contrer cette flambée des prix, les Français devraient continuer à se priver, un comportement qui inquiète les enseignes. “Pour l’instant, les volumes tiennent. Même s’ils sont en recul, ils retrouvent les niveaux de 2019, avant le Covid. Ce qui tient moins, ce sont les produits frais comme la viande, le poisson et les fruits et légumes. Il y a également une descente en gamme, d’abord des produits de marque nationale vers les produits de marque de distributeurs, puis vers les premiers prix. Les ventes de produits festifs à Noël donnent souvent la couleur de l’année suivante. Or, cette année, elles sont en repli de 11% en volume”, observe Emily Mayer du cabinet IRI dans les pages du Monde.
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