On sait enfin pourquoi le poulet est l’une des viandes les moins chères

Dans l’émission “Ça peut vous arriver” diffusée sur RTL, un spécialiste de la grande distribution explique pourquoi le poulet fait partie des viandes les moins chères. Une info intéressante dans ce contexte d’inflation. 

Entre le poulet et les Français, c’est une grande histoire d’amour. Plus gros consommateurs d’Europe, devant l’Allemagne et l’Espagne, on en mange 5% de plus qu’entre 2021 et 2022, d’après les chiffres de l’Insee. Une consommation qui aurait pu être contrariée par l’inflation mais c’était sans compter sur ses prix particulièrement attractifs. Dans l’émission “Ça peut vous arriver” sur RTL, Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution, révèle en effet qu’il s’agit d’une des viandes les moins chères et assure même qu’”acheter du poulet c’est faire des économies”.

Combien de protéines dans 100g de poulet ?

Les cuisses et les ailes de poulet vendues à prix cassés 

Pouvant être vendu 5 euros le kilo dans certaines grandes surfaces, le poulet entier est en effet très intéressant pour réaliser de belles économies. Pourtant, c’est le filet qui attire toutes les faveurs des consommateurs, qui le trouvent plus facile à cuisiner. Résultat, les prix s’envolent pour cette partie, vendue deux fois plus cher (entre 10 et 12 euros le kilo) par les industriels qui en préparent en amont sous forme de barquettes pour en vendre davantage. “Le problème est que, dans un poulet, il n’y a que deux filets. Quand ils sont levés, il reste deux cuisses”, note le spécialiste. Moins demandées, ces cuisses de poulet sont donc vendues à prix cassés, proposées à 3 euros le kilo. La demande est même encore plus faible pour les ailes de poulet, ce qui fait considérablement chuter leur prix. Pourtant, il s’agit du même poulet et des mêmes apports en protéines !

Pour faire de réelles économies, il est donc plus malin d’opter pour des morceaux de poulet, comme les cuisses ou les ailes (voire le poulet entier). Quant à leur préparation, que les consommateurs semblent redouter, elle ne demande qu’un petit assaisonnement à base d’huile d’olive et un passage au four “pour les faire rôtir”, comme le rappelle Olivier Dauvers.

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