Saviez-vous que votre cycle hormonal influence vos besoins nutritionnels tout au long du mois ? En ajustant votre alimentation à chaque phase, vous pouvez soutenir votre énergie, votre humeur, et même réduire certains inconforts. Découvrez comment adapter votre alimentation à chaque étape de votre cycle !
Nuggets, gâteaux industriels, chips, consommer de la malbouffe régulièrement jouerait un rôle sur notre santé mentale.
Si l’on sait que les produits ultra-transformés sont très mauvais pour la santé physiologique, augmentant les risques d’obésité, de diabète ou de cancer, une récente étude française montre que la malbouffe est également néfaste pour notre santé mentale. C’est en épluchant les données d’un précédent travail sur le sujet qui montrait le lien probant entre un régime alimentaire de type occidental, c’est-à-dire riche en aliments gras et pauvre en fruits et légumes, et le risque accru de dépression qu’une scientifique a tenu à creuser cette piste de réflexion. Chercheuse à l’Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Paris, Tasnime Akbaraly a en effet explicité son postulat de départ, à savoir le fait qu’il ait “été montré que ces produits favorisent le stress oxydatif et l’inflammation, et qu’ils modifient le microbiote intestinal ou encore l’expression du génome”. Elle en a ainsi déduit qu’il n’était pas exclu que ces produits transformés "aient un impact sur la santé mentale, connue pour être sensible à des différents facteurs”.
Une consommation élevée de malbouffe augmente le risque de développer des symptômes dépressifs de 30%
Pour confirmer cette hypothèse, son équipe a mobilisé les données d’une grande étude d’une cohorte menée auprès de 4554 fonctionnaires britanniques âgés de 35 à 55 ans, majoritairement des hommes. Recrutés entre 1985 et 1988, leurs habitudes alimentaires entre 1991 et 2004 ont été analysées puis mises en lien avec d’éventuels symptômes dépressifs, évalués à plusieurs reprises entre 2002 et 2016. A partir de ces données, l’équipe de Tasnime Akbaraly a observé l’alimentation de participants. Résultat ? Ceux dont l’alimentation était composée d’au moins un tiers d’aliments transformés avaient 30% de risque supplémentaire de présenter des épisodes de symptômes dépressifs récurrents, par rapport à ceux dont la part d’aliments ultra-transformés dans les apports quotidiens était inférieure à un cinquième.
Pour l’équipe de scientifiques, il est donc clair qu’il existe une “association significative” entre la consommation régulière d’aliments ultra-transformés et le risque de récurrence de symptômes dépressifs. D’après la directrice des travaux, ces résultats mériteraient d’être approfondis et enrichis, notamment en analysant l’effet des différents procédés de transformation alimentaire, comme les additifs, les conservateurs ou les émulsifiants, sur notre santé mentale.
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