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L’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) ont mené une étude sur la prise de certains contraceptifs hormonaux chez les femmes et sur leurs effets sur la santé. Les résultats sont très inquiétants…
Une étude sur les effets néfastes des médicaments progestatifs
En réalité, il s’agit de trois médicaments progestatifs, le Colprone, le Depo Provera et le Surgestone, qui peuvent être utilisés chez les femmes comme contraceptifs hormonaux, mais aussi comme traitement hormonal substitutif de la ménopause, comme traitement pour soulager l’endométriose ou encore les saignements utérins.
L’étude menée par des chercheurs du groupement Epi-Phare, constitué par l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM), a consisté à analyser les données de plus de 18 000 femmes âgées de 45 à 47 ans ayant été opérées d’un méningiome (tumeur des méninges) entre 2009 et 2018, et à les comparer avec celles de 90 000 autres femmes.
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Une utilisation prolongée des médicaments augmente le risque d’avoir une tumeur des méninges
Et la conclusion des scientifiques est alarmante. L’utilisation prolongée, c’est-à-dire un an ou plus, du Colprone, du Depo Provera ou du Surgestone augmente le risque de développer un méningiome !
Plus précisément, les femmes qui prennent du Colprone ont 3,5 fois plus de risques d’avoir une tumeur des méninges. Les femmes prennent du Depo Provera, 5,6 fois plus de risques et les femmes sous Surgestone, 2 fois plus de risques.
Ce n’est pas la première fois que les chercheurs observent les risques liés à la prise de médicaments progestatifs sur le méningiome. De précédentes études ont déjà mis en exergue un risque accru de tumeur des méninges liée à l’utilisation de médicaments comme Androcur, Lutéran et Lutenyl.
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