Malgré sa mauvaise réputation, le gaz hilarant pourrait soigner la dépression !

C’est ce qu’affirme l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), après avoir mené une étude auprès de femmes dépressives.

Les adolescents le connaissent que trop bien puisqu’il s’agit du même gaz qui provoque des rires incontrôlés !

Soigner la dépression grâce au gaz hilarant

Il s’appelle « protoxyde d’azote », mais on le surnomme « proto » ou « gaz hilarant ». Et si le même gaz qui a longtemps amusé les adolescents, mettant sérieusement en danger leur santé, permettait de soigner la dépression ? C’est ce qu’affirme l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans un récent article*, après avoir mené une étude auprès d’une trentaine de femmes dont certaines souffraient de dépression.

En collaboration avec le psychiatre Thomas Desmidt du CHU de Tours (Indre-et-Loire), l’équipe iBrain de l’Inserm a exposé trente femmes pendant une heure à un mélange gazeux contenant autant d’oxygène que de protoxyde d’azote, appelé Meopa. Sur les trente femmes âgées de 25 à 50 ans, seules vingt d’entres elles souffraient de dépression résistante aux médicaments. Résultat ? L’exposition au Meopa a réduit de 45% les symptômes des femmes dépressives.

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Les dangers du gaz hilarant chez les adolescents

Si le protoxyde d’azote est utilisé en milieu hospitalier pour ses effets anesthésiants et anti-douleur, il a mauvaise presse ces dernières années. En cause, sa consommation chez les adolescents qui l’utilisent comme gaz hilarant au détriment de leur santé.

Longtemps disponible au supermarché dans les cartouches de siphons à chantilly, le proto a causé plusieurs dizaines d’accidents ces dernières années. Asphyxie par manque d’oxygène, brûlure par le froid du gaz, vertiges, désorientation, perte de connaissances, chutes,… Les effets qu’il peut provoquer sont dangereux. À ne pas oublier !

*Source : Santé mentale : Du gaz hilarant pour traiter la dépression ?