
Le sommeil est un élément fondamental pour notre santé et notre bien-être, qui nous permet de récupérer nos forces physiques et psychiques.
Lorsqu’on en manque, on crée ce que l’on appelle une « dette de sommeil », et notre état général en pâtit alors.
Nous allons voir à travers cet article que l'exercice physique influence le sommeil de façon positive, mais peut aussi être néfaste pour l'endormissement.
Le sommeil
Le rythme éveil / sommeil est régulé par l'horloge interne qui est située dans le cerveau. Chez l'homme, cette horloge est réglée sur un cycle de 24h, que l'on appelle le rythme circadien, ce qui veut dire qu'elle a besoin d'être remise à l'heure quotidiennement.
Cette synchronisation est influencée par :
- la lumière : la mélatonine, qui est une hormone donnant le signal du sommeil à l'organisme et qui est régulée par la lumière, est libérée vers 3h du matin puis sa sécrétion va progressivement diminuer au profit du cortisol, hormone favorisant l'éveil
- le rythme de vie : travail – vie familiale – loisirs – activités physiques – etc…
Il a aussi été démontré que la température corporelle influence également les périodes de sommeil et d'éveil.
Stades et cycles du sommeil
Le sommeil est caractérisé par l’enchaînement de 4 à 6 cycles d'une durée de 90 à 120 minutes chacun. Chaque cycle est lui-même divisé en plusieurs stades successifs :
- le sommeil lent léger : correspond à la 1ère phase d'endormissement suivi d'un sommeil léger
- le sommeil lent profond : permet la récupération physique
- le sommeil paradoxal : phase pendant laquelle le cerveau est hyperactif alors que l'ensemble du corps est inerte. C'est durant cette phase que l'on rêve et que la récupération psychique se met en route
L'impact du sport sur le sommeil
Lors de la pratique d'une activité physique, le pratiquant va déclencher un pic de température corporelle et se sentir ainsi pleinement éveillé. Sa chaleur corporelle va ensuite progressivement diminuer et le placer dans une situation favorable à l'endormissement.
François BIEUZEN, un chercheur en physiologie à l'INSEP et expert sur la récupération dans le sport, a démontré que pratiquer une activité physique favorisait l’endormissement avec moins de micro-réveils nocturnes et accentuait la profondeur du sommeil lent profond. Mais cet effet n'existe que si le sportif utilise plus de 60% de la VO2max (volume d’oxygène maximum), c'est à dire quand il devient plus difficile de parler sans être essoufflé.
Ce sommeil profond est favorisé par la pratique du sport, qui est elle-même dépendante de la qualité de la récupération, donc du sommeil lent profond... « un cercle vertueux » comme l'appelle François BIEUZEN.
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