Découvrez à combien de milliards d'euros par an s'élèvent les dépenses de santé liées à la malbouffe en France !

Un chiffre pharamineux. La malbouffe est un fléau qui touche la France, avec des conséquences bien plus graves qu'il n'y paraît. Selon une étude récente, la junk food et cie coûtent plus de 12 milliards d'euros par an en dépenses de santé, dans l’Hexagone. Mais pourquoi un tel chiffre alors que les professionnels de santé ne cessent de tirer la sonnette d’alarme ?

En cause ? Une pression marketing omniprésente !

L’étude a été réalisée par la Fédération française des diabétiques et du Secours Catholique. Au micro de Franceinfo, Dr Boris Hansel, chef de l'unité Nutrition prévention à l’hôpital Bichat, a réagi à sa triste conclusion* : la malbouffe génère en effet 12 milliards d'euros de dépenses de santé, par an, en France !

« Il faut prendre le problème dans son ensemble et ne pas reporter toute la responsabilité sur l'individu ou sur l’industriel », a-t-il déclaré, avant de pointer du doigt la publicité et la « pression marketing » auxquelles les Français sont plus ou moins sensibles.

Selon lui, les Français font face à des produits pas forcément bons pour la santé, mais qui « sont beaux, et qui sont associés à des gens qui sont en vacances, détendus, qui vont bien ». « Vous avez un message subliminal : 'si vous mangez ça, vous allez être comme ça’ », a-t-il ajouté.

Les Français pas tous égaux face à la malbouffe

Dr Boris Hansel a ensuite rappelé que les Français ne sont pas tous égaux face à cette « pression marketing ». « L'obésité est deux fois plus fréquente chez les personnes de niveau socioprofessionnel bas par rapport aux catégories plus hautes. On mange moins bien quand on est en bas de l'échelle sociale que quand on est en haut », a-t-il regretté, avant de préciser « ça coûte moins cher de mal manger ».

La solution, selon lui, pour réduire la consommation de malbouffe ? Interdire certaines publicités ou instaurer des taxes sur les aliments.

*Source : Malbouffe : "Il faut prendre le problème dans son ensemble et ne pas reporter toute la responsabilité sur l'individu", défend un nutritionniste