Cette étude prouve que les aliments ultra-transformés accélère la démence

Une récente étude menée au Brésil s’est intéressée à la possible relation entre la consommation d’aliments ultra-transformés et l’accélération du déclin cognitif. D’après ses résultats, le lien serait probant. 

Les aliments ultra-transformés favoriseraient-ils la démence ? C’est en tout cas ce que semblent démontrer les résultats d’une étude menée au Brésil par les chercheurs de l’université de médecine de Sao Paulo. Publiée dans la revue Jama Neurology, cette étude a suivi pendant 10 ans 10 000 participants âgés de 50 ans en moyenne au début de l’enquête. Quatre groupes ont été établis, selon la proportion d’aliments ultra-transformés ingérés par chaque participant.

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Un déclin cognitif plus lent chez les personnes qui consomment moins d’aliments ultra-transformés

Résultat, à l’issue des dix années d’observation, les chercheurs se sont aperçus que le déclin cognitif survenait plus tard chez les personnes consommant moins de 20% d’aliments ultra-transformés (chips, gâteaux, sodas, bonbons, pizzas surgelés, charcuterie…), bien que cette perte de cognition ait été observée chez tous les groupes, étant un phénomène naturel auquel personne n’échappe avec l’âge.

Alors, les aliments ultra-transformés sont-ils responsables de ce déclin cognitif ? Pour de nombreux experts, cette étude est à prendre avec des pincettes. “Le problème n'est peut-être pas le fait de manger plus d'aliments ultra-transformés, cela pourrait être plus le fait qu'ils ont mangé moins d'aliments peu transformés comme des légumes, des fruits, des fruits à coque, des graines et de légumineuses. (...) Nous devons essayer de manger moins d'aliments riches en sucres ajoutés, en sel et en graisse (ce qui inclut beaucoup d'aliments ultra-transformés) tout en mangeant plus de légumes, de fruits, de noix et de légumineuses connues pour leur bénéfice sur la cognition et la santé en générale”, note en effet le docteur Duane Mellor, diététicien et professeur à l'Aston Medical School de Birmingham en Angleterre sur Science Media Center.

Quand on sait que l’assiette moyenne des Français est composée de 30% d’aliments ultra-transformés, cette étude donne à réfléchir…