Le grignotage est une des causes principales de prise de poids et de déséquilibre alimentaire. Savoir quand éviter de manger entre les repas est essentiel pour garder une alimentation saine et favoriser un bon fonctionnement du métabolisme. Grignoter à des moments inadaptés peut également avoir un impact négatif sur la digestion, le sommeil et l'énergie. Alors, à quelles heures faut-il absolument éviter de grignoter et pourquoi ? Voici quelques explications pour mieux comprendre les effets du grignotage selon les moments de la journée.
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Le match ne cesse d’alimenter les débats alimentaires. Bien sûr les plats cuisinés présentent l’avantage d’être pratiques, tout prêts et représentent un gain de temps (surtout lorsque vous travaillez, vous occupez des enfants, de la maison). Néanmoins, le fait-maison bénéficie d’un atout de taille : plus sain, il est meilleur pour votre organisme et pour la santé ! Un argument de poids au sens propre et figuré pour se mettre aux fourneaux.
Après une journée de travail épuisante, il est compréhensible d’opter pour un plat cuisiné que vous sortez du frigo et qu’il suffit de réchauffer ! Néanmoins, le fait maison reste meilleur sur le plan du goût et de la santé.
Les plats industriels, nocifs pour la santé
« Les plats industriels contiennent trop de sel, trop de gras, trop d’additifs pour créer des saveurs », souligne la nutritionniste Laurence Benedetti ! Si vous n’avez pas le temps, pas besoin d’être un grand cordon bleu, ni de se lancer dans des recettes gastronomiques compliquées !
Il suffit d’anticiper les menus de la semaine et de préparer des plats simples mais sains : du poisson en papillote ou à la vapeur avec des légumes et des féculents, le tout agrémenté d’herbes aromatiques, des salades composées, des gratins de légumes. Si vous en avez trop, n’hésitez pas à congeler vos plats. Lorsque vous disposez de plus de temps (vacances, week-ends), profitez-en pour acheter vos produits sur les marchés et testez des recettes.
Pour anticiper, faites vos courses de façon intelligente en optant également pour du surgelé que vous pourrez accommoder à votre façon. Les supermarchés sont de véritables cavernes d’Ali Baba en matière de plats préparés, au packaging soigné et souvent alléchant. Si vous prenez le temps de vous pencher sur les étiquettes, vous verrez que ces plats n’ont d’alléchant que leur emballage ! Trop gras, trop salés, trop sucrés, ils accentuent le risque de cholestérol, favorisent la rétention d’eau, le diabète et l’obésité, les risques de maladies cardio-vasculaires, l’hypertension.
Un gain économique
Autre argument de taille : le prix ! Outre le fait que les plats préparés encrassent l’organisme, ils sont relativement coûteux ! Bilan des courses : votre facture alimentaire risque de s’alourdir si vous consommez des plats préparés au quotidien.
En revanche, le fait maison présente l’avantage d’être plus économique et de titiller votre créativité, en agrémentant les restes. Des pommes de terre cuites à l’eau peuvent se transformer en purée ou en hachis. Bref à partir d’un ingrédient, vous pouvez réaliser une quantité de plats savoureux et pas chers. Avec le fait maison, vous apprenez l’art d’accommoder les restes, de limiter les déchets. En bref, vous consommez malin et écolo en limitant le nombre d’emballages. Ainsi, si vous investissez dans une yaourtière, vous aurez le plaisir de manger vos propres yaourts (nature, avec de la confiture, du caramel, chocolat) et de ne pas jeter d’emballages à la poubelle.
Le fait maison, une éducation au goût
Comme le note Nathali Cahet , auteure du Tout fait maison, « la nouveauté, c’est de faire à l’ancienne, c’est-à dire maison », comme le faisaient nos grands-mères.
Préparer des plats maison en famille permet de partager un moment de convivialité, de montrer aux enfants d’où vient cette nourriture qui se retrouve dans leur assiette, de prendre conscience de la texture, des couleurs, des saveurs. De plus en plus de personnes recherchent ce retour à la nature, le plaisir de cuisiner des bonnes choses, et de savoir d’où viennent les aliments.
D’ailleurs les pédiatres ne manqueront pas de vous faire remarquer que « l’éducation au goût commence dès le plus jeune âge, au moment de la diversification de votre enfant, dès l’âge de 5 mois. Il est important de donner à bébé le goût des aliments »
Alors n’hésitez plus, faites la cuisine !
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