Il se présente comme une alternative au sucre. Plus sain, moins calorique, l’allulose est-il aussi healthy qu’il prétend ?
Trois ans après la crise sanitaire, comment se nourrissent les Français ? D’après plusieurs études, cette période singulière a quelque peu bouleversé leurs habitudes alimentaires.
Trois ans après, comment le Covid impacte-il notre quotidien et nos habitudes alimentaires ? C’est la question à laquelle une enquête dans le cadre de la troisième édition de l’Observatoire Alimentation & Familles de la fondation a tenté de répondre. D’après les résultats, il semblerait que le plaisir, notamment lié à la nourriture, fasse toujours partie des préoccupations des Français, bien que celui-ci passe désormais après la question de la santé.
Si la plupart des Français ont profité du temps long permis par le confinement pour concocter de bons petits plats maison, les préparations industrielles ont fini par les éclipser en 2022, ce que confirme un webinaire de l’institut Nielsen dédié à l’analyse des consommations des Français en 2022. Pour expliquer ce retour des plats préparés au détriment de la cuisine maison, certains experts soulignent le manque de temps mais pas que. “En 2022, la notion de facilité et de rapidité revient dans le top 3 des préoccupations des Français associées à l’alimentation en semaine”, note Laurence David, déléguée générale de la fondation Nestlé à la rédaction de 20 Minutes.
Livraison en plein boom, le bio en déclin : les nouvelles habitudes alimentaires des Français depuis le Covid
Sans surprise, les Français sont également de plus en plus nombreux à commander de la nourriture, notamment depuis la généralisation du télétravail. Une tendance que les nutritionnistes regardent avec perplexité. “Les livraisons de repas sont en boom, avec des parts de féculents énormes et des parts de protéines très faibles. Ce ne sont pas que des pâtes, du riz et des glucides”, constate la nutritionniste et diététicienne Florence Thorez dans les pages de 20 Minutes.
Si les livraisons ont donc le vent en poupe, la nourriture locale s’est également imposée dans les habitudes alimentaires des Français ces dernières années, comme le note une étude Bienvenue à la ferme et Ipsos. En revanche, l’intérêt des produits bio, lui, a chuté depuis le Covid, probablement délaissé à cause de leurs prix trop élevés, “en moyenne 30% plus chers” rappelle le cabinet d’étude NielsenIQ.
Car c’est bien la particularité de notre période actuelle : la hausse des prix. Une donnée qui influe évidemment sur l’alimentation des Français, plus tournée vers les produits transformés dans ce contexte d’inflation. “C’est dur d’inciter les gens qui ont peu d’argent à manger plus équilibré”, regrette d’ailleurs Florence Thorez. En effet, depuis quelques années, la précarité alimentaire est une réalité à laquelle de plus en plus de Français sont confrontés. En témoigne le nombre grandissant de bénéficiaires des Restos du Coeur, passant de 12% à 60% entre avril et novembre dernier, contre 50% en 2021.
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