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Une récente étude s’est intéressée aux effets des publications des réseaux sociaux sur la santé mentale, notamment le rapport avec notre propre corps. D’après les résultats, les contenus présentant des corps différents “et normaux” sont bénéfiques pour l’image de soi.
Depuis l’avènement des réseaux sociaux, de nombreux spécialistes sont attentifs à la façon dont les utilisateurs réceptionnent les contenus diffusés, notamment les plus jeunes. Une étude menée par l’université de York au Canada affirmait d’ailleurs que les jeunes filles “se sentaient plus mal à propos de leur propre apparence après avoir regardé les profils de femmes qu’elles percevaient comme plus attrayantes qu’elles”. Jennifer Millas, à la tête de l’étude, précisait que “même lorsqu’elles avaient déjà une faible estime d’elles-mêmes", elles se sentaient encore plus mal après avoir visionné ce type de contenus.
Les contenus des réseaux sociaux dévalorisent l’image de nous-mêmes
Si l’on sait que les photos retouchées, les corps standardisés et globalement l’injonction à la perfection mis en avant par les médias sociaux sont néfastes pour la santé mentale, qu’en-t-il des contenus “body positive”, ces publications qui célèbrent la diversité des corps, sans complexe ? Menée par UNSW Sydney, une étude s’est récemment penchée sur la question. Publiée dans la revue Body Image, l’enquête a mobilisé 159 femmes âgées de 18 à 25 ans. Pendant 14 jours, elles ont dû choisir entre différents types de contenus sur Facebook : un groupe aux contenus “body positive”, un groupe plus neutre ou continuer à utiliser la plateforme sociale comme elles le font déjà.
D’après les résultats, en deux semaines, les participantes ayant suivi le contenu neutre, où le corps parfait n’était pas particulièrement valorisé, ont noté une diminution de leur insatisfaction corporelle. Quant à celles qui ont suivi du contenu “body positive”, elles ont constaté être moins dures envers elles-mêmes, moins dans la comparaison. En revanche, pour celles qui ont suivi du contenu “normal”, rien n’avait changé vis-à-vis de leur estime d’elles-mêmes. Ces impressions se sont prolongées quatre semaines après l’expérience, selon les chercheurs de l’étude.
Avoir une faible estime de soi peut être très dangereux pour la santé mentale
"L'image corporelle est un énorme problème à l'échelle mondiale, assure le Dr Jasmine Fardouly, co-autrice de l’étude, dans un communiqué. Nous devons donc essayer d'améliorer l'image corporelle des gens, en particulier via les médias sociaux, où beaucoup de personnes passent leur temps et sont inondées de canons de beauté sociétaux dès leur plus jeune âge". Elle explique combien une mauvaise image de soi peut être lourde de conséquence, notamment pour la santé.
"Être mécontent de son corps est un facteur de risque pour de nombreux troubles de la santé mentale”, explique-t-elle. Notamment des troubles anxieux, de l’alimentation, ou encore la dépression. Cela met beaucoup de pression sur les jeunes filles”. Selon l’experte, il est donc primordial que les contenus poussés par les réseaux sociaux soient plus bienveillants, plus vrais et plus éclectiques. "Même regarder du contenu neutre en apparence sur les réseaux sociaux semble être bénéfique pour l'image corporelle [...]. Les plateformes pourraient intégrer plus de diversité dans leurs algorithmes”, s’indigne la scientifique.
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