Endométriose : quels aliments favoriser pour apaiser les symptômes ?

Il est possible de soulager les symptômes de l’endométriose grâce à une alimentation anti-inflammatoire. Focus sur les aliments à favoriser et ceux à éviter pour atténuer la douleur.

L’endométriose, une maladie chronique qui touche près de 190 millions de femmes dans le monde ! S’il n’existe aucun remède pour guérir de l’endométriose, il est toutefois possible de calmer l’inflammation responsable des symptômes de la maladie, et ce via des médicaments, une intervention chirurgicale, mais surtout via des aliments dits « anti-inflammatoires » ! Qu’est-ce que l’endométriose ? Quels sont les symptômes de l’endométriose ? Comment apaiser ces symptômes grâce à l’alimentation ? Quels aliments favoriser ? Quels aliments limiter ? Toutes les réponses.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie chronique qui se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, ce qui provoque une inflammation et la formation de tissu cicatriciel dans le bassin et d’autres parties du corps. On distingue :

• l’endométriose superficielle localisée majoritairement dans le péritoine pelvien ;
• le kyste ovarien endométriosique localisé dans les ovaires ;
• l’endométriose profonde localisée dans le septum recto-vaginal, la vessie et le rectum ;
• des lésions d’endométriose hors du bassin.

Maladie longtemps ignorée, l’endométriose touche à ce jour près de 190 millions de femmes dans le monde. Bien qu’elle est difficile à supporter au quotidien, il n’existe aucun remède pour guérir de l’endométriose. Il est toutefois possible de soulager les symptômes liés à l’endométriose.

Endométriose : quels sont les symptômes ?

L’endométriose touche les femmes et filles en âge de procréer. Elle peut apparaître dès les premières règles et durer jusqu’à la ménopause. 

Cette maladie chronique provoque généralement une douleur aiguë dans le bassin, surtout pendant les règles, pendant les rapports sexuels ou aux toilettes. Les femmes touchées par l’endométriose ont souvent du mal à tomber enceintes.

Il est aussi possible de ressentir comme symptômes :

• des douleurs pelviennes chroniques ;
• des saignements abondants pendant ou entre les règles ;
• des ballonnements ou des nausées ; 
• une fatigue intense ;
• une dépression ;
• une anxiété.

Au vu de tous ces symptômes, qui sont variables d’une femme à l’autre, il n’est pas toujours facile pour les professionnels de santé de diagnostiquer l’endométriose. Il arrive fréquemment que les femmes présentant des symptômes ne soient pas au courant de la maladie.

Comment apaiser les symptômes liés à l’endométriose grâce à l’alimentation ?

Certains médicaments peuvent diminuer la douleur et les lésions d'endométriose. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être proposée pour apaiser les symptômes et retirer les lésions.

Quoi qu’il en soit, le moyen le plus simple pour soulager la douleur est d’adopter une alimentation dite « anti-inflammatoire ». En d’autres termes, de consommer des aliments ayant un impact positif sur l’inflammation et d’éviter les aliments qui peuvent accentuer l’inflammation dans l’organisme.

Les aliments à favoriser pour soulager les symptômes de l’endométriose

• Les aliments riches en omégas 3 : les poissons gras (saumon, hareng, sardine, maquereau,…), certains oléagineux (amandes, noix, noix de cajou), certaines huiles (huile de lin, de noix, de colza) et graines (de chanvre, de chia, de lin moulues) ;
• Les aliments riches en fibres et prébiotiques : les fruits et légumes (épinards, brocoli, chou frisé, carotte, betterave, oignon, framboises, pêche, fraises, poire, orange, pomme), les légumineuses, les féculents et céréales complètes, certaines épices (curcuma), certains oléagineux ;
• Les aliments riches en anti oxydants/polyphénols : les fruits et légumes, le thé vert, certaines épices ;
• Les aliments riches en micronutriments tels que le magnésium, la vitamine D, le zinc, le fer ;
• Les aliments et boissons riches en probiotiques : le kéfir de fruits, les pickles, le vinaigre de cidre.

À noter : mieux vaut privilégier le fait maison pour contrôler ce qui se trouve réellement dans son assiette ! Ne pas oublier de boire 1,5 L d’eau par jour. Penser à filtrer l’eau avant de la boire afin d’éviter d’ingérer d’éventuels perturbateurs endocriniens contenus dans l’eau du robinet ou dans les bouteilles d’eau en plastique vendues au supermarché.

Les aliments à limiter pour se prémunir des symptômes liés à l’endométriose

• La viande rouge ;
• La charcuterie ;
• Le café ;
• L’alcool (surtout la bière) ;
• Les produits laitiers d’origine animale ;
• Les produits transformés, les produits industriels ;
• Le sucre raffiné, les produits trop sucrés ;
• Les céréales raffinées ;
• Les produits riches en gluten (seigle, avoine, blé, orge) ;
• Les produits trop gras ;
• Les huiles de tournesol, de maïs, de soja et de pépins de raisin.

Bon à savoir : il est possible de prendre des compléments alimentaires pour combler d’éventuelles carences nutritionnelles et réduire l’inflammation causée par l’endométriose. C’est le cas notamment des compléments à base d’acides gras oméga-3, de vitamine D, de curcumine et des probiotiques. Parlez à votre médecin traitant avant de prendre des compléments alimentaires, lui seul pourra déterminer lesquels sont adaptés à votre situation.