Croq'Kilos devient CROQ - PROMO : -50% sur tout avec le code PLAISIR50 JE ME LANCE
Ce médicament plébiscité par les français pourrait augmenter le risque de phlébite
Santé

Ce médicament plébiscité par les français pourrait augmenter le risque de phlébite

Un médicament courant sous surveillance

Certains médicaments, bien qu’efficaces pour traiter divers maux, peuvent aussi entraîner des effets secondaires préoccupants. C’est le cas d’un traitement pris par des millions de Français qui, selon de récentes études, pourrait augmenter le risque de phlébite. La phlébite, aussi appelée thrombose veineuse, est un trouble vasculaire qui se manifeste par la formation d’un caillot sanguin dans une veine, généralement au niveau des jambes. Ce phénomène peut avoir de graves conséquences, notamment si le caillot migre vers les poumons et provoque une embolie pulmonaire. Quels sont les risques associés à ce médicament ? Qui sont les patients les plus concernés ? Et comment limiter ces dangers tout en bénéficiant du traitement ? Décryptage.

Quel est ce médicament pointé du doigt ?

Le médicament en question appartient à la famille des traitements hormonaux et est couramment prescrit pour des troubles variés, allant de la ménopause à la contraception en passant par certaines maladies endocriniennes.

Selon plusieurs études scientifiques, les traitements hormonaux contenant des œstrogènes (hormones féminines) peuvent augmenter le risque de formation de caillots sanguins, surtout chez certaines catégories de patients.

Les pilules contraceptives œstroprogestatives et les traitements hormonaux substitutifs (THS) utilisés pour la ménopause sont particulièrement concernés. Ces médicaments modifient la coagulation du sang, ce qui peut favoriser l’apparition de thromboses.

Vous avez du mal à avaler les médicaments ? Quelques conseils

Pourquoi ces médicaments augmentent-ils le risque de phlébite ?

Les hormones contenues dans ces traitements influencent la fluidité du sang et la formation de caillots. Voici comment :

  1. Augmentation des facteurs de coagulation
  2. Les œstrogènes présents dans certaines pilules et traitements hormonaux stimulent la production de protéines favorisant la coagulation, ce qui peut augmenter le risque de thrombose.
  3. Modification de la paroi des vaisseaux sanguins
  4. Ces médicaments peuvent provoquer des changements au niveau des veines, rendant leur paroi plus sujette à la formation de caillots.
  5. Ralentissement du flux sanguin
  6. Certains traitements peuvent entraîner une stase veineuse, c’est-à-dire une mauvaise circulation du sang dans les jambes, ce qui favorise la formation de caillots.

Qui sont les personnes les plus à risque ?

Tous les patients ne courent pas le même risque face à ces traitements. Certains facteurs augmentent la probabilité de développer une phlébite :

🔹 L’âge : Le risque augmente avec l’âge, surtout après 40 ans.

🔹 L’obésité : Le surpoids favorise la compression des veines et la stase veineuse.

🔹 Le tabagisme : Fumer accentue les effets des œstrogènes sur la coagulation sanguine.

🔹 Les antécédents familiaux ou personnels de thrombose : Une personne ayant déjà eu une phlébite est plus exposée.

🔹 L’immobilité prolongée : Un voyage en avion ou une hospitalisation longue peut aggraver le risque.

🔹 La grossesse et le post-partum : La grossesse entraîne des modifications hormonales naturelles qui augmentent la coagulation du sang.

Comment limiter le risque de phlébite tout en suivant son traitement ?

Si vous prenez un médicament hormonal et que vous présentez un risque accru de phlébite, il existe des solutions pour réduire ce danger :

1. Évaluer son risque avec son médecin

Avant de débuter un traitement hormonal (contraception ou ménopause), il est essentiel de consulter un professionnel de santé qui pourra évaluer les facteurs de risque individuels et proposer une alternative plus sûre si nécessaire.

2. Privilégier des traitements à faible risque

  • Opter pour une contraception sans œstrogènes (pilules progestatives, DIU hormonal ou en cuivre).
  • Choisir un THS adapté en cas de ménopause, avec des dosages plus faibles ou d’autres modes d’administration (gel, patch).

3. Adopter une bonne hygiène de vie

  • Éviter la sédentarité : marcher régulièrement, éviter de rester assis trop longtemps.
  • Arrêter le tabac : le tabagisme multiplie le risque de phlébite.
  • Maintenir un poids santé : l’excès de poids favorise la stagnation du sang dans les veines.

4. Surveiller les signes d’alerte

Certains symptômes doivent alerter et nécessitent une consultation médicale rapide :

Douleur ou gonflement d’une jambe.

Rougeur et chaleur sur un mollet.

Essoufflement ou douleur thoracique inexpliquée (signe possible d’embolie pulmonaire).

5. Porter des bas de contention en cas de besoin

Si vous êtes immobilisé longtemps (voyage, alitement), le port de bas de compression peut améliorer la circulation sanguine et réduire le risque de thrombose.

La phlébite : comprendre, prévenir et traiter cette maladie veineuse

Faut-il arrêter ces médicaments ?

Les traitements hormonaux ne sont pas à proscrire systématiquement, mais leur prescription doit être adaptée à chaque patient. Pour les femmes ayant un risque de phlébite élevé, des alternatives existent pour limiter les dangers tout en maintenant une protection contraceptive ou un soulagement des symptômes de la ménopause.

Si vous prenez un traitement contenant des œstrogènes, parlez-en avec votre médecin afin d’évaluer les risques et d’adopter les bonnes précautions. La clé est d’adapter le traitement aux besoins de chacun, tout en préservant la santé veineuse.

4.0/5
Logo Ananas complet Logo Ananas complet Logo Ananas complet Logo Ananas complet Logo Ananas vide
sur 5 avis

Cet article vous-a-t-il été utile ?

Merci pour votre retour.
Souhaitez-vous noter cet article ?

Logo Ananas vide Logo Ananas vide Logo Ananas vide Logo Ananas vide Logo Ananas vide

Nous sommes navrés.
Qu'est-ce qui vous a déplu dans cet article ?

Merci pour votre retour.

Partager cet article sur

Articles similaires