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Une récente étude américaine confirme que le fait d’être pesé·e chez le médecin nuit à la santé mentale, particulièrement celle des femmes.
Nous sommes nombreux·ses à redouter la pesée lors d’une visite médicale et probablement plus que l’on ne le croit, comme l’attestent les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’Université du Missouri. Ces résultats s'appuient sur les témoignages de 384 femmes aux âges et morphologies variés. Parmi les sondées, plus de la moitié disent redouter la pesée lors des visites médicales, une pratique courante qui impacte particulièrement leur santé mentale, l’estime d’elles-mêmes et leurs émotions. Et ce, en plus de craindre d’être discriminées par leur médecin en raison de leur poids, comme plusieurs d’entre elles le confient.
“D’après notre étude, nous savons que plus de 30% des femmes refusent d’être pesées, et nous savons également que certaines femmes éviteront même tous les soins de santé dans le but d’éviter les pesées. Nous devons être plus inclusifs pour garantir que chacun reçoive les soins dont il a besoin, ce qui pourrait conduire à de meilleurs résultats à long terme”, estiment les chercheurs américains dans un communiqué.
L’urgence de former le personnel de santé pour une prise en charge plus bienveillante et inclusive
Pour Kate Trout, professeure adjointe au College of Health Sciences de l’Université du Missouri qui a participé à l’étude, ces résultats soulignent l’importance d’une réelle formation du personnel de santé sur ces questions. D’autant que cette pratique ne serait absolument pas nécessaire lors d’une visite chez le médecin. “La première étape consiste à faire passer le message que vous pouvez refuser d’être pesé. La plupart des gens ne le savent pas”, assure Virginia Ramseyer Winter, directrice de la revue Body Image : An International Journal of Research qui a publié l’étude.
Pour les scientifiques, il est urgent “de modifier le moment de la pesée” en attendant, par exemple, la fin de la consultation pour faire monter les patient·e·s sur la balance, seulement lorsqu’il est nécessaire de connaître leur poids et quand cela a été discuté durant le rendez-vous. Une approche plus bienveillante qui limiterait l’impact négatif sur la santé mentale mais aussi l’appréhension de la visite médicale, pourtant indispensable.
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