Quels sont les 4 grands groupes de maladies cardiaques ?
Par Catherine Duchamps
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Les maladies cardiaques représentent aujourd’hui l’une des premières causes de mortalité dans le monde. Elles désignent un ensemble de pathologies qui affectent le bon fonctionnement du cœur et des vaisseaux sanguins. Ces affections peuvent avoir des origines très variées : génétiques, liées à l’âge, au mode de vie, ou à d’autres maladies chroniques comme le diabète ou l’hypertension. Mieux les connaître, c’est mieux les prévenir. On distingue généralement quatre grands groupes de maladies cardiaques. Voici un tour d’horizon pour comprendre leurs spécificités, leurs symptômes et les risques qu’elles peuvent engendrer.
Les maladies coronariennes
Des artères obstruées qui mettent le cœur en danger
Les maladies coronariennes, aussi appelées cardiopathies ischémiques, sont les plus répandues. Elles résultent d’un rétrécissement ou d’une obstruction des artères coronaires, les vaisseaux qui irriguent le muscle cardiaque. Ce phénomène est généralement dû à l’athérosclérose, un dépôt de plaques de cholestérol sur les parois artérielles.
Les principales manifestations
L’angine de poitrine, ou angor, est un symptôme courant de maladie coronarienne : elle se manifeste par des douleurs thoraciques lors d’un effort, lorsque le cœur manque d’oxygène. L’infarctus du myocarde, plus connu sous le nom de crise cardiaque, survient lorsqu’une artère coronaire se bouche complètement, provoquant la destruction d’une partie du muscle cardiaque.
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Les troubles du rythme cardiaque
Quand le cœur bat trop vite, trop lentement ou de façon irrégulière
Ces pathologies, appelées arythmies, concernent les anomalies de la fréquence ou du rythme cardiaque. Elles peuvent être bénignes ou graves selon leur intensité et leur cause.
Les différents types d’arythmies
Parmi les plus fréquentes, on retrouve la tachycardie (accélération du rythme), la bradycardie (ralentissement), ou encore la fibrillation auriculaire, qui se caractérise par des battements désordonnés des oreillettes du cœur. Ces troubles peuvent entraîner une fatigue, des étourdissements, voire un risque accru d’accident vasculaire cérébral en cas de formation de caillots.
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Les maladies des valves cardiaques
Des valves qui fuient ou se rétrécissent
Le cœur possède quatre valves, qui permettent de faire circuler le sang dans une seule direction. Lorsque ces valves sont endommagées, on parle de valvulopathies. Elles peuvent être congénitales (présentes dès la naissance) ou acquises (souvent liées à l’âge ou à des infections).
Les conséquences sur la circulation sanguine
Une valve peut être sténosée, c’est-à-dire rétrécie, ou insuffisante, c’est-à-dire qu’elle laisse refluer le sang en arrière. Dans les deux cas, le cœur doit fournir davantage d’efforts pour pomper efficacement le sang. Cela peut entraîner de la fatigue, un essoufflement ou des œdèmes.
Comprendre l'insuffisance cardiaque : causes, symptômes, diagnostic et traitement
L’insuffisance cardiaque
Quand le cœur s’épuise et ne pompe plus assez efficacement
L’insuffisance cardiaque n’est pas une maladie en soi, mais une conséquence de plusieurs pathologies cardiaques. Elle survient lorsque le cœur perd sa capacité à se contracter correctement ou à se remplir suffisamment de sang, et n’assure plus ses fonctions de pompe.
Des symptômes progressifs mais évocateurs
Cette affection chronique se manifeste souvent par un essoufflement à l’effort, une fatigue persistante, des jambes gonflées et une prise de poids inexpliquée. L’insuffisance cardiaque nécessite une prise en charge médicale sur le long terme, associant traitement, rééducation et hygiène de vie adaptée.
Les maladies cardiaques ne forment pas un bloc homogène, mais se répartissent en quatre grandes familles : les maladies coronariennes, les troubles du rythme, les valvulopathies et l’insuffisance cardiaque. Chacune d’elles possède ses mécanismes, ses symptômes et ses risques spécifiques. Mieux les comprendre permet non seulement de les diagnostiquer plus rapidement, mais aussi de les prévenir plus efficacement en adoptant une hygiène de vie protectrice : alimentation équilibrée, activité physique régulière, gestion du stress et suivi médical adapté. Le cœur est un organe vital et sensible : en prendre soin, c’est aussi prendre soin de soi.
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