Depuis le Covid, il est toujours aussi compliqué d’acheter des pâtes

Inflation, panique, stockage en masse, il semblerait que les rayons des pâtes peinent à se remplir. C’est du moins ce que laisse entendre le directeur général de Panzani. 

On se souvient tou·te·s de ces scènes de chaos dans les supermarchés durant le confinement. Des étals vidés de leurs produits et des consommateurs paniqués à l’idée de manquer de certains produits, notamment de pâtes et de papier toilette. Trois ans après le début de la crise du Covid, il semblerait que les rayons des pâtes aient toujours des difficultés à se réapprovisionner. Invité de l’émission La France bouge sur Europe 1, Albert Mathieu, directeur général de Panzani évoque en effet une sacrée hausse des prix. “Pour donner un exemple très clair, un paquet de coquillettes Panzani de 500 grammes était vendu à 75 centimes au mois de juin 2021 et on le trouve à un euro”. S’il estime que “les hausses seront moins fortes que celles qu’on a pu constater”, impossible de nier les problèmes auxquels fait face l’industrie des pâtes, affaiblie depuis le Covid.

Le prix des pâtes va-t-il subir une hausse de 15% pour faire face à la crise de l’énergie ?

“Nous avons toujours des problèmes d’approvisionnement. On peut parler de ruptures perlées en rayon”, note Monsieur Mathieu. D’après ses déclarations, le prix des paquets de pâtes ne devrait pas baisser de sitôt, d’autant que la facture de l’énergie de Panzani a plus que doublé ces derniers mois. “Pour faire face à l’augmentation de nos coûts, il faudrait une nouvelle hausse de 15%”, assure-t-il. Des négociations avec les distributeurs sont en cours.

En attendant que les prix de l’électricité baissent un petit peu et que celui des pâtes revienne donc à la normale, Albert Mathieu recommande d’acheter les pâtes fines de Panzani qui se cuisent en trois minutes.