L'alimentation joue un rôle central dans la prévention et le traitement du cancer. Certains aliments, en raison de leurs effets sur le corps, peuvent aggraver le risque ou interférer avec le processus de guérison. Voici un examen détaillé des aliments à limiter ou à éviter et des stratégies nutritionnelles recommandées pour les personnes atteintes de cancer.
Sommaire
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) regroupent principalement la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH). Ces affections sont caractérisées par une inflammation chronique du tube digestif, entraînant divers symptômes qui peuvent grandement altérer la qualité de vie.
La prise en charge diététique joue un rôle crucial dans la gestion de ces maladies, en complément des traitements médicaux.
Qu'est-ce que les MICI ?
La maladie de Crohn
La maladie de Crohn peut affecter n'importe quelle partie du tractus gastro-intestinal, de la bouche à l'anus, bien que les segments les plus couramment touchés soient l'intestin grêle et le côlon. Les symptômes incluent :
- Douleurs abdominales ;
- Diarrhées chroniques ;
- Perte de poids ;
- Fatigue ;
- Fièvre.
Tout savoir sur la maladie de Crohn
La rectocolite hémorragique (RCH)
La RCH affecte spécifiquement le côlon et le rectum. Les symptômes principaux sont :
- diarrhées sanglantes ;
- douleurs abdominales ;
- urgences fréquentes pour aller à la selle ;
- perte de poids.
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L'importance de la prise en charge diététique
La gestion diététique des MICI vise plusieurs objectifs :
- réduire les symptômes et les poussées inflammatoires ;
- maintenir une nutrition adéquate ;
- prévenir la malnutrition et les carences ;
- améliorer la qualité de vie.
Le rôle des nutriments
- Protéines : les patients atteints de MICI peuvent présenter des besoins accrus en protéines en raison de la perte protéique entérique et de l'inflammation chronique. Les sources de protéines recommandées incluent la viande maigre, le poisson, les œufs et les produits laitiers faibles en gras ;
- Glucides : les glucides complexes, présents dans les légumes, les fruits et les grains entiers, sont préférables. Ils fournissent une énergie durable et sont moins susceptibles de provoquer des pics de glycémie ;
- Lipides : une consommation modérée de graisses est essentielle. Les graisses saturées et trans doivent être limitées, tandis que les graisses saines, comme celles contenues dans l'huile d'olive, les avocats et les noix, sont encouragée ;
- Fibres : les fibres peuvent être bénéfiques ou problématiques selon les individus. Certains patients tolèrent mieux les fibres solubles (présentes dans l'avoine, les pommes et les carottes), qui sont plus douces pour le système digestif. Les fibres insolubles peuvent aggraver les symptômes chez certains patients.
Quels sont le aliments à privilégier et à éviter ?
Il est recommandé de privilégier les aliments suivants :
- protéines maigres : poulet, poisson, tofu ;
- fruits cuits ou en compote : pommes, poires, bananes ;
- légumes cuits : carottes, courgettes, épinards ;
- grains entiers modérés : riz brun, quinoa, flocons d'avoine ;
- produits laitiers faibles en gras : yaourt grec, lait sans lactose.
Cependant, certains aliments sont à éviter. En voici quelques -uns :
- Aliments riches en fibres insolubles : légumes crus, maïs, noix ;
- Produits laitiers entiers : lait entier, fromages gras ;
- Aliments gras et frits : fast-food, chips, beignets ;
- Aliments épicés : piments, curry ;
- Boissons alcoolisées et café : peuvent irriter le tractus intestinal.
Stratégies alimentaires spécifiques
- Régime d'exclusion : certains patients bénéficient de régimes d'exclusion où des aliments spécifiques sont éliminés pour identifier les déclencheurs potentiels de poussées. Ces régimes doivent être supervisés par un professionnel de la santé pour éviter les carences nutritionnelles ;
- Nutrition entérale : en cas de malnutrition sévère ou lors de poussées aiguës, la nutrition entérale (alimentation via une sonde) peut être nécessaire pour assurer un apport nutritionnel adéquat sans solliciter le système digestif ;
- Régime low FODMAP : le régime pauvre en FODMAPs (fermentable oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides, and polyols) peut réduire les symptômes gastro-intestinaux en limitant les aliments fermentescibles qui peuvent provoquer des ballonnements et des douleurs.
L'importance de l'accompagnement par un(e) diététicien(ne)
Chaque patient est unique, et un diététicien peut aider à élaborer un plan alimentaire personnalisé en fonction des symptômes, des tolérances alimentaires et des besoins nutritionnels spécifiques.
Un diététicien fournit une éducation nutritionnelle continue pour aider les patients à comprendre l'impact des aliments sur leur condition et à faire des choix alimentaires éclairés.
Un suivi régulier permet d'ajuster le régime en fonction de l'évolution des symptômes et des besoins nutritionnels, assurant une prise en charge efficace et durable.
La gestion diététique joue un rôle crucial dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). En adaptant leur alimentation et en travaillant en étroite collaboration avec des professionnels de la santé, les patients peuvent mieux contrôler leurs symptômes, éviter les carences nutritionnelles et améliorer leur qualité de vie. Il est essentiel de comprendre que chaque patient est unique, et un plan diététique personnalisé est souvent la clé du succès dans la gestion des MICI.
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