La fatigue peut être un obstacle majeur dans notre quotidien, affectant notre productivité, notre humeur et notre santé globale. Heureusement, une alimentation équilibrée peut jouer un rôle crucial dans la gestion de la fatigue. Voici 10 aliments qui peuvent vous aider à vous sentir plus énergique et revitalisé.
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Surnommé le « couscous ivoirien », l’attiéké, également orthographié acheke, est un plat d’accompagnement omniprésent sur les tables ivoiriennes et au Bénin, préparé avec de la pulpe fermentée de manioc. Découvrez tout de cet aliment, qui gagne à être connu !
Comment est fait l'attiéké ?
L’attiéké est une sorte de couscous de manioc (de la semoule de manioc) que l’on obtient par un long procédé. Traditionnellement, en Côte d’Ivoire, ce sont les femmes qui se chargent de la préparation. D’abord, elles épluchent et broient le manioc pour obtenir de la farine de manioc dont la texture est assez grossière. Cette farine est ensuite mélangée à une petite quantité de manioc auparavant fermenté. La pâte ainsi obtenue est mise à nouveau à fermenter pendant un à deux jours. Après cela, la pâte est essorée, tamisée, séchée et vannée.
Cette fermentation permet d’éliminer, en grande partie, l’acide cyanhydrique que contient naturellement le manioc. C’est aussi ce qui donne à l’attiéké ce goût acide qui le différencie de la semoule de blé que l’on connaît. De même, l'attiéké a une texture beaucoup plus légère que notre semoule traditionnelle.
Est-ce que l’attiéké fait grossir ?
L’attiéké est riche en potassium, en magnésium, en calcium, en vitamine C et B, en fer et est pauvre en gluten. Les fibres et l’amidon présents dans le manioc sont bénéfiques pour le système digestif et en font un bon allié pour les personnes souffrant d’ulcère, de brûlures d’estomac ou encore d’inflammation du côlon.
L’attiéké a une forte teneur en amidon et en fibres, ce qui le rend facile à digérer. En outre, il favorise le transit intestinal et permet de soulager les problèmes d’estomac et les irritations du côlon. Il permet également de lutter contre la constipation et la diarrhée.
Consommé avec modération, l’attiéké ne vous fera pas grossir et peut même devenir un véritable allié minceur, puisqu’il est extrêmement rassasiant. Une fois consommé, l’amidon gagne en volume dans l’estomac, ce qui favorise la sensation de satiété sur la durée.
Ce produit africain apporte 350 kcal pour 100 g et est composé en moyenne de 94% de glucides, de 6% de gras et de 0% de protéines. C’est pourquoi, dans une assiette équilibrée, une portion de 30 g d'attiéké est suffisante !
Comment cuisiner l’attiéké ?
En Côte d’Ivoire, ce met africain traditionnel est très apprécié lorsqu’il est consommé avec du poisson ou avec du poulet. Pour bien le déguster, il est généralement accompagné d’une sauce tomate et d’oignons découpés dans une bonne marinade. D’autres préfèreront le manger en « garba », c’est-à-dire avec des morceaux de thon frits accompagnés de piments frais hachés, de tomates et d’oignons. Enfin, la plupart du temps, vous retrouvez l’attiéké servi avec l'« alloko », l’équivalent de nos fameuses frites de pomme de terre. Ici, il s’agit de petites rondelles de banane plantain frites, qui se marient bien avec ce plat.
Toutefois, sachez que quel que soit l’accompagnement que vous choisirez, vous êtes sûrs de vous régaler avec les nouvelles saveurs de l’attiéké. Pour en profiter au mieux durant votre rééquilibrage alimentaire, n’hésitez pas à l’accompagner d’un morceau de viande maigre et de légumes de saison que vous aurez laissés mijoter dans une sauce tomate maison.
Concernant la cuisson même de l’attiéké, c’est très simple :
- Humidifiez la farine d’attiéké avec une tasse d’eau.
- Placez l’attiéké dans une passoire ou une serviette, déposez-le dans une marmite, un couscoussier ou même votre Cookéo et laissez-le cuire à la vapeur pendant au moins 20 minutes.
- Vous pouvez aussi cuire votre attiéké humide au micro-ondes pendant 6 à 7 minutes.
Si vous souhaitez cuisiner de l’attiéké, sachez qu’on le trouve de plus en plus en France, dans les épiceries africaines et même, parfois, dans les rayons d’hypermarchés, aux côtés des autres féculents comme la semoule de blé, les pâtes, le riz, le boulghour…
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