Pour perdre la graisse du ventre, les régimes amincissants ne sont pas les plus indiqués. En revanche, il convient d’adopter une meilleure hygiène de vie qui comprend un rééquilibrage alimentaire et une activité physique régulière.
Une étude américaine s’est intéressée au potentiel lien entre notre situation socio-économique et l’obésité. D’après les résultats, les populations précaires seraient, de fait, plus touchées par des problèmes de poids.
Publiée dans le JAMA Internal Medicine, une récente étude américaine révèle que le statut socio-économique a un impact sur la capacité à venir à bout de l’obésité. Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs ont observé la perte de poids de 1280 personnes souffrant d’obésité vivant dans des quartiers défavorisés de New York et de Los Angeles. Les participant·e·s ont ainsi été divisé·e·s en deux groupes : le premier était récompensé financièrement s’il parvenait à se délester des kilos en trop. Quant au deuxième, des outils d’accompagnement (livres de recettes, accès à des programmes d’amaigrissement…) ont été mis en place pour l’aider dans l’atteinte des objectifs.
Résultat, les scientifiques ont constaté que la promesse de l’argent était bien plus motivante puisque c’est dans le premier groupe que les meilleurs résultats ont été remarqués. “Cette étude montre que donner des outils nécessaires, comme des balances et des moyens de suivre son alimentation et son activité physique, n’est pas assez. Les gens ont besoin de contribution financière”, note Colleen Tewksbury, porte-parole pour l’Académie de Nutrition et de diététique. Les chercheurs précisent d’ailleurs que près de la moitié des personnes concernées par l’obésité aux Etats-Unis est issue de milieux précaires ou de minorités.
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Pour étayer ces résultats, les scientifiques ont également suivi la perte de poids de 700 personnes ayant un IMC égal ou supérieur à 30. Trois groupes ont été formés. Le premier était accompagné par des outils pensés pour la perte de poids. Dans le deuxième, les participant·e·s recevaient de l’argent en fonction du nombre de kilos perdus. Quant au dernier, l’argent était touché en fonction des objectifs atteints. 750 dollars étaient en jeu. Six mois après le début de l’étude, les chercheurs ont noté de meilleurs résultats dans le deuxième groupe, prouvant que la perte de poids est bien facilitée par une aisance financière.
S’il est donc clair que l’argent reste une source de motivation pour perdre du poids rapidement, les scientifiques précisent tout de même que l’atteinte des objectifs devrait être primordiale, car elle nécessite de changer son mode de vie et d’adopter des comportements plus sains. Son action est non seulement plus efficace, mais elle est surtout plus pérenne.
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