Les aliments riches en cholestérol dont il faut se méfier

Le cholestérol est une substance grasse retrouvée à peu près partout dans le corps, et qui est nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. Le cholestérol ne circule pas tout seul dans le sang ; il est transporté par des lipoprotéines, les LDL (mauvais cholestérol) et les HDL (bon cholestérol). 20% du cholestérol présent dans notre organisme provient de l’alimentation. Alors, quels sont les aliments à éviter pour limiter les risques de maladies cardiovasculaires quand on fait du cholestérol ?

La viande rouge interdite en cas de cholestérol ?

Pour lutter contre un taux de cholestérol élevé, il est primordial de limiter la consommation de viandes grasses, à une portion maximum par semaine, en veillant à ôter les parties grasses.

Parmi les viandes rouges à bannir de votre alimentation en cas de cholestérol, on retrouve :

• Cervelle de porcs : 2195 mg de cholestérol / 100 g
• Foie de vache : 393 mg
• Rognon de porc : 395 mg
• Foie de poulet : 341 mg
• Foie de porc : 237 mg
• Rognon de bœuf : 213 mg
• Cœur de poulet : 159 mg
• Cuisse de porc rôtie : 110 mg
• Côtes de porc : 74 mg

En cas de cholestérol, le mieux étant d’opter pour une viande blanche comme la volaille sans sa peau (poulet, dinde) ou le lapin. Ces viandes maigres sont riches en protéines, pauvres en graisse et apportent à votre organisme des acides aminés qu’ils ne fabriquent pas, et qui sont essentiels à son bon fonctionnement.

Si vous aimez le bœuf, privilégiez les morceaux tendres comme le rumsteck, le jarret, le steak haché à 5 % de MG. Pour le veau, choisissez la noix et le jarret. Quant au porc, tournez-vous vers le filet mignon ou filet).

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Éviter la charcuterie quand on fait du cholestérol

Tout comme la viande rouge, si vous êtes sujet au cholestérol, il est recommandé de limiter la consommation de charcuteries (hors jambon blanc, bacon, viande des grisons).

En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), insiste sur la nécessité de réduire considérablement la consommation de charcuterie afin qu’elle ne dépasse pas 25 g par jour. Et pour cause, le jambon, le saucisson, le pâté ou les rillettes sont des aliments transformés qui contiennent plus de 40% d’acides gras saturés en moyenne. 

La place des produits laitiers dans un régime anti-cholestérol 

Si vous avez du cholestérol, votre médecin traitant vous a certainement recommandé de consommer au maximum deux produits laitiers par jour (2 à 3 après 75 ans) dont une portion de 30 g de fromage maximum.

Si vous ne pouvez vous passer de produits laitiers, tournez-vous en priorité vers du fromage blanc ou des petits suisses natures dont la teneur en matières grasses n’excède pas 3,5 g de lipides pour 100 g.

A contrario, les professionnels de santé conseillent de réduire la consommation de beurre, margarine, crème fraîche, crème glacée, lait entier et de fromages gras. Le mieux pour vous étant d’en discuter directement avec votre médecin traitant, afin d’adapter la liste d’ingrédients à limiter dans le cadre de votre régime anti-cholestérol. 

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Les fruits de mer, riches en cholestérol ?

Désignés comme étant des aliments riches en protéines, très bons pour la santé, certains fruits de mer contiennent pourtant beaucoup de cholestérol. Parmi les fruits de mer les plus riches en cholestérol, on retrouve plus particulièrement la tête des crustacés (on atteint 280 mg pour 100 g de crevettes), les œufs de poisson (œufs de lompe, de saumon) et leur foie (foie de morue). Les mollusques, en revanche, sont moins riches en cholestérol et peuvent avoir une place plus importante dans votre régime anti-cholestérol.

Bien sûr, quand on a du cholestérol, il n’est pas interdit de manger des fruits de mer. Vous pouvez continuer à en manger sans tomber dans l’excès.

TOP 10 des meilleurs aliments anti-cholestérol

Certaines huiles végétales mauvaises pour le cholestérol

Il faut consommer une certaine quantité de matières grasses pour être en bonne santé. En effet, les huiles et les matières grasses apportent des lipides essentiels qui aident l’organisme à absorber les vitamines liposolubles comme les vitamines des complexes A, D, E et K. Le type de gras que l’on consomme a davantage d’impact sur la santé que la quantité de gras consommée. C’est pourquoi il est important de choisir des gras insaturés, le type le plus sain.

Consommer trop de gras du mauvais type, comme les gras saturés et les gras trans, peut augmenter le cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) et réduire le cholestérol HDL (« bon » cholestérol). Ce déséquilibre peut faire augmenter les risques d’hypertension artérielle, de durcissement des artères (athérosclérose), de crise cardiaque et d’AVC. C’est le cas notamment de l’huile de palme (que l’on retrouve dans de nombreux aliments transformés), l’huile de noix de coco, le ghee (beurre clarifié, souvent utilisé dans l’alimentation ayurvédique).

L’idéal est de vous tourner plutôt vers des huiles végétales comme l’huile d’olive, l’huile de lin ou l’huile de colza, qui permettent, quant à elles, d’augmenter le bon cholestérol.

La friture, à bannir en cas de cholestérol

Frites, beignets, nuggets, nems, etc. Les aliments frits absorbent en partie l’huile de cuisson. Ils deviennent alors particulièrement gras, caloriques et riches en cholestérol. En effet, ils ont une teneur élevée en graisses trans, néfastes pour votre santé.

Ainsi, 100 g de poulet frit apportent pas moins de 113 mg de cholestérol et 4,3 g de graisses saturées. Pour cette raison, essayez de limiter les aliments frits, mais aussi la malbouffe en général, tels que les hamburgers, les pizzas ou encore les frites.

5 plantes pour réduire son cholestérol 

En limitant la consommation de tous ces aliments, vous pouvez faire baisser naturellement votre taux de mauvais cholestérol. À condition toutefois d’adopter en parallèle, une alimentation variée et équilibrée et de faire régulièrement une activité physique. Faites la part belle aux fruits et légumes de saison, aux poissons gras, aux légumineuses ou encore aux céréales complètes riches en fibres qui limitent le passage des graisses dans le sang.