Boire de l'alcool dans l'avion augmenterait les risques cardiaques selon une étude !

Selon une étude, boire de l’alcool lorsqu’on voyage en avion n’est pas sans risque pour sa santé !

Vous avez tendance à boire une coupe de champagne ou un verre de vin lorsque vous voyagez en avion ? Attention, selon cette étude britannique publiée dans la revue Thorax, cette habitude ne serait pas sans risque pour votre santé !

Boire de l’alcool lors d’un trajet en avion

Il n’est pas rare que l’hôtesse de l’air nous propose une boisson alcoolisée lorsqu’on voyage en avion, sur un vol long courrier. Or des chercheurs britanniques ont découvert que la consommation d’alcool lors d’un long trajet en avion n’était pas sans risque pour la santé !

D’après les résultats de leur étude publiés dans la revue Thorax, boire de l’alcool pendant un vol aurait un impact négatif sur la santé cardiaque, particulièrement si l’on s’endort pendant le voyage.

Les risques à boire de l’alcool en avion

Les chercheurs ont observé 48 personnes âgées de 18 à 40 ans. La première moitié des personnes ont passé la nuit dans un laboratoire du sommeil où les conditions de pression étaient « normales », c’est-à-dire au niveau de la mer. La deuxième moitié des personnes a passé la nuit dans une chambre qui imitait la pression de la cabine lors d’un vol, à savoir 2 438 mètres au-dessus du niveau de la mer. Dans chacun des groupes, douze personnes ont dormi 4 heures après avoir bu de l’alcool ; douze autres personnes ont dormi sans avoir bu d’alcool.

Les scientifiques ont alors analysé la saturation en oxygène du sang et la fréquence cardiaque de ces personnes pendant leur sommeil. Ils ont alors observé que les personnes qui avaient bu de l’alcool avant de dormir avaient de faibles niveaux d'oxygène dans le sang, ce qui exerçait une grosse pression sur leur cœur.

« La combinaison de la consommation d'alcool et du sommeil dans des conditions hypobares exerce une pression considérable sur le système cardiaque et pourrait conduire à une exacerbation des symptômes chez les patients souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires », ont expliqué les scientifiques. Aïe !